Chapitre 3
Précédemment, dans le chapitre 2 :
Je soupira.
-" très bien. Allons y."
Et nous partîmes de la salle, fermant tout à clé, et nous redescendîmes de la colline, en direction de nos maisons respectives.
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Biiip ! Biiiip ! Biiiip ! Clac.
J'éteignis mon réveil d'une main lasse et molle, puis commença à me frotter doucement les yeux pour me réveiller.
Une fois en état de me lever, je me dirigea vers ma penderie puis pris mon uniforme et l'enfila, cependant toujours à une vitesse d'escargot.
Décidément, j'ai du mal aujourd'hui.
Une fois plus ou moins prêt, je descendis prendre mon petit déjeuner, et lu la lettre de ma mère m'indiquant qu'elle était partie tôt au travail ce matin, et qu'elle m'avait laissé mon bento sur la table.
Je parti une fois mon repas terminé vers la salle de bain pour me débarbouillé, pris ensuite mes affaires, et parti de la maison.
Aujourd'hui encore il faisait froid.
Je marchais un peu au ralenti, pas encore très bien réveillé.
Une fois arrivé au croisement de route habituel, j'attendis un peu.
Quelques minutes passèrent, jusqu'à en faire une dizaine.
Étrangement, aujourd'hui je n'entendais pas ce son si familier des roues sur le béton, ni entendit de voix clair et fluette appeler mon nom.
- comment se fait-il qu'Hinata ne soit toujours pas là ?
Marre d'attendre pour rien, je parti seul en direction du lycée.
Ce trajet fut si calme qu'il me parut durer une éternité.
Une fois arrivé aux vestiaires, je me rendis bien vite compte qu'il était encore très tôt, et qu'Hinata n'étant pas là, j'étais seul pour m'entraîner.
Heureusement, hier j'avais pensé à demandé la charge des clés et je l'ai obtenu, alors je parti me changer et installa le gymnase, en m'entrainant à faire des passes qui s'arrêtent, attendant l'arrivé du rouquin.
Seulement il ne vint pas.
Tous les autres arrivèrent plus ou moins à la suite, mais aucun signe d'Hinata.
Son rhume s'était tant aggravé que ça ? Au point de ne pas venir ce matin ?
Mais soudain la cloche retentit, me sortant alors de mes pensées, et je parti en classe après m'être changé, toujours d'un pas mou et lent.
***
Deux jours.
Deux jours qu'Hinata n'était pas revenu.
Ne donnant non plus aucune nouvelle, ne répondant à aucun de mes messages ou de mes appels.
- " Kageyama..."
- " oui, Sugawara ?"
-" je t'appelle depuis tout à l'heure mais tu es plongé dans tes pensées... C'est Hinata qui t'inquiète ?"
-" non, je..."
-" pas besoin de me mentir tu sais."
Il me fit un sourire tendre, plein de compassion.
Rien qu'à la lueur de son regard, je pouvais déceler l'inquiètude qu'il avait lui aussi, non seulement pour Hinata mais aussi pour moi.
Il est vrai que je n'arrive plus très bien à jouer et à me concentrer depuis que le rouquin n'est pas venu, hier.
- " eh bien... À vrai dire oui. Cet idiot n'a donné aucune nouvelles depuis hier, je me demande si c'est un simple rhume qui l'empêche de venir jouer."
-" tu devrais aller lui rendre visite dans ce cas !"
-" hein ?? Je, enfin, non ce n'est pas à moi de-"
-" tu es son partenaire pas vrai ?"
-" oui, mais..."
-"dans ce cas c'est à toi d'aller vérifier son état !"
-"... D'accord..."
-"oh et prend lui des brioches au curry au passage, si il est en état de les mangez ça lui ferait sûrement plaisir !"
-" très bien, j'y penserai."
-"merci Kageyama ! Tu nous diras comment il va !"
-"... Oui."
Sugawara s'éloigna ensuite, pour aller parler avec Asahi et Daichi, me laissant replonger dans mon flot de pensées incessant.
C'est vrai que je devrais aller le voir, l'idée ne m'avait pas du tout effleurer l'esprit.
À vrai dire, ça sera la première fois que je vais chez un ami, donc je n'y avais pas du tout pensé jusqu'à maintenant, mais aller le voir directement est sûrement la meilleure décision pour prendre de ses nouvelles.
L'entraînement se finit plus tôt que d'habitude, en raison d'une réunion qui devait s'y faire, et je pût donc aller acheter des brioches au curry et à la viande bien plus rapidement que prévu.
Une fois sorti de la boutique Sakanoshita, je me dirigea vers l'arrêt de bus, car la maison d'Hinata est tout sauf à côté ; il habite à 30minutes en vélo de notre petite ville, dans la montagne.
Une vingtaine de minutes plus tard, j'arrivais pas loin de chez mon partenaire et me dirigea vers sa petite maison de style japonaise.
J'avoue que j'étais un peu nerveux à l'idée d'entrer chez lui, et je mis quelques minutes supplémentaires avant de me décider à sonner.
J'entendis par la suite des petits pas précipités courir vers la porte, et lorsque celle ci s'ouvrit, je put voir une petite fille âgé d'environ six ans, à la chevelure ébouriffée rousse attachée en deux petites couettes, et aux yeux marrons pétillants, exactement comme quelqu'un que je ne connaissais maintenant que trop bien.
- "Bonjouuuur...? Vous êtes qui ?"
- "bonjour, je suis un ami d'Hinata, je suis venu prendre de ses nouvelles."
- "Shouyo dort pour l'instant, mais entre !"
- "merci euh...."
- "Je m'appelle Hinata Natsu ! Et toi ?"
- "Kageyama Tobio, enchanté Natsu."
- "enchantée aussi !"
Elle me conduisit dans la maison jusqu'au salon, où une petite table avec des coussins était installé près d'un poste de télévision, sur lequel un dessin animé était actuellement en train d'être diffusé.
D'ailleurs, celui ci me disait vaguement quelque chose malgré le fait que je ne l'ai jamais vu...Probablement Hinata qui a dû m'en parler auparavant.
- "Tu veux boire un truc Kageyama ?"
- "merci c'est gentil, mais je n'ai besoin de rien."
- "oh d'accord."
Soudain, des bruits de pas se firent entendre à l'étage, nous coupant dans notre petite discussion.
- "Ben tu peux monter voir mon grand frère si tu veux, je pense qu'il a dû se réveiller !"
- "d'accord, merci Natsu."
- "de rien !"
Je me releva du coussin sur lequel j'étais assis, mais juste avant que je ne me dirige vers l'étage, Natsu m'attrapa par la veste. Je me retourna vers elle, un peu surpris.
- "Kageyama, euh... La chambre de Shouyo est celle au fond sur la gauche et euh...fais attention à lui d'accord ?"
- "bien sûr."
Sa mine était inquiète, on pouvait ressentir tout l'amour qu'elle portait à son frère malgré leurs disputes récurrentes - d'après Hinata - et je ressentis un sentiment mitigé, entre l'envie de courir auprès d'Hinata, vérifier que tout aille bien, et celle de prendre Natsu dans mes bras et de lui dire de ne pas s'en faire.
Au final, je lui souris, lui tapota la tête, et me dirigea vers là où mon partenaire se trouvait.
Je sentais de plus en plus un malaise qui s'installait au fond de moi au fur et à mesure que je m'approchais de la chambre d'Hinata.
Pourquoi avais-je cette impression de mal-être ? J'ai pourtant envie de le voir, de prendre de ses nouvelles, alors pourquoi je n'arrive pas à ouvrir cette poignée ? De quoi puis-je bien avoir peur ?
Je n'en ai aucune idée.
Et la porte s'ouvrit.
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Je suis cruelle de vous laissez sur votre faim comme ça ?
Peut-être bien que oui haha!
Mais ne vous inquiétez pas, la suite est pour bientôt !
Chüss,
Aya.
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